samedi, mai 18, 2024

AGRICULTURE

Le District du Denguélé dispose de fort potentiel agricole avec de grandes étendues de bas-fonds et de plaines aménageables. Les principales cultures de rente sont le coton, l’anacarde et la mangue. Les cultures vivrières et maraîchères sont le riz, l’igname, le mil, le maïs, le manioc, le sorgho, l’arachide, etc. Les cultures vivrières sont pratiquées sur de petites exploitations familiales avec des techniques artisanales (des parcelles sont labourées manuellement). Ces cultures se caractérisent par un faible taux de rendement et l’absence ou la faible transformation locale induit des pertes de ressources pour les paysans. Le développement du District Autonome du Denguélé, comme celui de l’ensemble du pays reposera encore longtemps sur l’agriculture. Le riz, la noix de cajou, le coton, le maïs et le soja sont les principales cultures sur lesquelles, il compte pour assurer son développement. Les autres cultures secondaires telles que l’igname, le manioc, la mangue, l’oignon, et les cultures maraichères sont également pratiquées. Dans sa stratégie de développement de ce secteur, le District accordera donc une place de choix à l’accompagnement de ces opérateurs dans la recherche de financement et de partenaires crédibles pour moderniser la production, solutionner l’épineux problème d’approvisionnement en aliments et assurer la transformation et la commercialisation des produits à partir d’unités industrielles à installer.

L’élevage de bovins, d’ovins, de caprins et de volailles sont pratiqués dans le District du Denguélé. Cette activité est exercée en majorité par les Peuhls. De plus, l’essentiel des infrastructures d’élevage est constitué de barrages pastoraux, de puits pastoraux et de deux marchés à bétail dont le marché de bétail d’Odienné dans la Région du Kabadougou et celui de Tienko dans la Région du Folon.

L’activité halieutique est pratiquée de façon artisanale sur les 04 principaux fleuves du District du Denguélé et leurs affluents. Ce sont les fleuves Baoulé, Kouroukélé, Bafing et Gbanhanla. Par ailleurs, elle est également pratiquée sur des barrages agropastoraux.

L’activité de pêche est assurée par les pêcheurs maliens appelés « Bozo » et les pêcheurs guinéens pendant saison pluvieuse.